Journal canadien d'archéologie volume 18
Notes du rédacteur
Articles
Le cimetière Bradley est un important site de la fin de l'ArchaÔque situé à Bradley au Maine et appartenant à la tradition funéraire Moorehead. Ce site a une longue histoire marquée par le travail de collecte et de fouille de plusieurs amateurs et par des interventions limitées de professionnels. Une date au radiocarbone obtenue sur l'écorce de bouleau, associée directement à un artefact exhumé en 1969, a révélé une nouvelle date de 4580±120 BP pour ce type de cimetière. Les artifacts sont semblables à ceux d'autres cimetières de ce type. Toutefois, on note généralement une absence de spécimens en pierre polie.
Dans la majorité des explications concernant la variabilité des sites et des outils de la culture thuléenne de l'Arctique de l'Amérique du Nord, le changement à travers le temps représente un facteur dominant. On emploie ordinairement trois méthodes pour faire des inférences sur l'’ge des sites thuléens: la stratigraphie, la sériation, et les dates au radiocarbon. Chaque méthode présente des difficultés particulières aux sites et aux vestiges thuléens. Après un examen de l'utilisation de ces méthodes dans les recherches sur les Thuléens, cet article vérifie la validité des têtes de harpons comme indicateurs chronologiques.
Plusieurs outils distinctifs en os trouvés au Manitoba sont décrits et discutés dans ce texte. Des données contextuelles, des associations et des dates au radiocarbone sont utilisées pour suggérer que les objets faisaient partie d'un rituel pré-mortuaire propre aux les individus pré-adultes dans divers groupes du Sylvicole supérieur (et possiblement du Sylvicole moyen tardif) à l'interieur du continent.
Cet article Porte sur l’identification d’une piece de textile trouvée dans un contexte archéologique près de Yale, Colombie Britannique (site DkRi-63). Le specimen pourrait être un vestige d’une couverture Salish de la Côte. Bien que les données ethnographiques et ethnohistoriques conemant les Salish de la Côte mentionnent frequemment une espèce de chien domestique dont le poil a été utilise dans la fabrication de couvertures par les Salish, l’identification ferme d’une couverture comprenant ce poil de chien demeure evasive. L’analyse des isotopes stables de carbone de la couverture révèle que les poils appartiennent à un animal ayant un taux élevé de protéines accumulées à partir de ressources marines (X 13C = 15.1 % o ). La comparasion entre les valeurs 13C des fibres de la couverture avec celles des os de chiens domestiques provenant de sites archéologiques et d’échantillons de contrôle indiquent que le specimen à l’étude est fort probablement une couverture Salish en poil de chien. Une breve discussion sur les implications de cette découverte est aussi présentée.
Le Canada est l'un des rares pays développés à ne pas avoir au niveau fédéral une politique intégrée et cohérente de la gestion des ressources patrimoniales. Même si de fortes sommes d'argent ont été dépensées par le gouvernement canadien en archéologie depuis les années 1960 jusqu'à aujourd'hui, et malgré les efforts constants de lobby par la communauté archéologique canadienne, la situation demeure inchangée. Un historique critique de l'archéologie canadienne et de ses politiques, comprenant les plus récentes iniatives de législation sur le patrimoine du Département des Communications, est présenté dans ce texte. Avec cette nouvelle législation à prendre en considération, nous avons identifié plusieurs solutions et défis qui s'offrent à la communauté archéologique canadienne pour le reste des années 1990.
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Le Journal canadien d'archéologie est publiée de l'Association canadienne d'archéologie.
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ISSN: 0705–2006 | ISSN: 2816-2293 (online)