Journal canadien d'archéologie volume 23, numéro 1+2
Notes du rédacteur
Articles
La banque numerisée des datations par le radiocarbone provenant de sites archéologiques et paléontologiques des vertébrés an Canada vise à combler le besoin d'éliminer les effets que peut entraîner le fractionnement isotopique sur certaines datations. Stuiver et Polach (1977) ont tenu compte de cette correction, appelée normalisation, dans leur définition de « l'âge conventionnel ». On évalue les formules de correction proposées par Stuiver et Polach à la lumière d'approximativement 800 mesures du delta 13C signalées au cours des deux dernières décennies. Les mesures confirment la validité des formules qu 'on adopte, nonobstant des modifications secondaires, pour normaliser les âges qui apparaissent dans la banque canadienne des datations.
Cet article examine l'organisation de la production qui caractérisait les sociétés baleinières thuléennes de l'Arctique canadien central pendant la période thuléenne dite classique (900-500 A.A.). Des études récentes de l'inégalité sociale des sociétés baleinières inuit se sont penchées sur la chasse aux baleines boréales en et particulier sur le potentiel de la participation inégale lors de la chasse à la baleine qui aurait formé la base pour l'inégalité sociale et matérielle. Ici, on examine la distribution d'objets liée à la chasse à la baleine sur sept grands sites d'hiver thuléens préhistoriques de l'Arctique canadien central. Les résultats d'un échantillonnage simulé, basé sur la taille et la densité des objets ainsi que la corrélation entre ceux-ci, indiquent que les articles avant trait à la chasse à la baleine ne sont pas également distribués parmi les différentes maisons. La structure de la distribution suggère qu'il existait une division du travail lors de la chasse à la baleine chez les Thuléens. Ces résultats nous incitent à suggérer que les capitaines de chasse à la baleine pouvaient avoir un meilleur accès aux ressources matérielles et sociales en manipulant des relations sociales qui étaient basées dans la division du travail au sein de l'équipe. Une forte dissociation entre l'équipement de chasse lié aux activités du harponnage et une série d 'articles faisant partie du 'complexe du capitaine de chasse à la baleine' nous renseigne peut-être sur une dynamique primaire au sein des équipes de chasseurs à la baleine thuléenes.
Cette article présente les résultats de fouilles et d' analyses effectuées à Dechyoo Njik (MlVm-4), un site archéologique préhistorique tardif et historique situé dans la partie sud-ouest des Old Crow Flats, au nord du Territoire du Yukon. Dechyoo Njik était occupé pendant l'été pour l'acquisition de diverses ressources dont le poisson, les oiseaux migrateurs et les rats musqués. Les vestiges recueillis ont révélé la présence d'un système technologique bien integré, caractérisé par la production de simples outils de pierre destinés éa supporter une industrie complexe d'os et d'andouiller. Le composant préhistorique du site présente une affiliation culturelle avec la Phase Klo-kut (entre 700 après J.-C. jusqu'a la Période Historique).
L'auberge Rockingham, à dix kilomètres au nord d'Halifax, a été construit originalement en 1796 comme partie d'une installation militaire. Plus tard. celle-ci a été transformée en une auberge qui servait les besoins du Club Rockingham, dont plusieurs des citoyens proéminents de la région appartenaient. Après la terminaison du Club, l'auberge a continué à servir la communauté jusqu'à sa destruction par un feu en 1833. Un morceau d'une tasse à chocolat trouvé au site a une composition de vrai porcelaine (pâte dure). Au point de vue de sa composition, la matrice de l'objet ressemble au vraie porcelaine des usines Caughley (c. 1795-l799)/Coalport (c. 1799-1837) et Plymouth (c. 1768-1770)/Bristol (c. 1770-1781), cependant le vernis est riche en alcalis et calcaire (au lieu de plomb) similaire a celui utilisé à Bristol. Cet échantillon est, donc, attribue à Bristol, mais plus de données sont nécessaires pour confirmer cette interprétation.
Les données archéologiques et les interprétations linguistiques. ainsi que les sources documentaires primaires et cartographiques du XVIIe siècle que nous disposons n'offrent aucune preuve d'une association entre les Algonquins de la rivière des Outaouais et les Iroquoiens du St-Laurent demeurant dans le haut St-Laurent avant la destruction de ces derniers vers 1580. De plus, les données n'appuient pas la suggestion que les Algonquins de la bande Onontchataronon occupaient le bassin de la rivière Petite Nation sud. Cependant. il y a des preuves circonstancielles qui indiquent que des descendants des Iroquoiens du St-Laurent auraient vécu parmi line des bandes algonquines de la rivière des Outaouais vers 1640. II est possible que la bande Onontchataronon ait été composes en grande partie de réfugiés iroquoiens du St-Laurent assimilés.
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ISSN: 0705–2006 | ISSN: 2816-2293 (online)